Notre voyage de noces - la Patagonie
1ère etape : Paris - Buenos Aires
La Peninsule Valdes
Puerto Madryn et Punta Tombo
El Calafate et le Perito Moreno
Le lendemain matin il est temps de rendre notre voiture (immatriculée "JPG 075"- décidement notre étiquette de parisiens nous colle à la peau).Après plus d'une heure de nouvelles tractations avec l'agence Avis, un coup de fil en France, un autre en Angleterre, dont nous ne sortons pas vainqueurs (nous engagerons les poursuites utiles de retour en France), nous prenons notre vol direction El Calafate avec, à nouveau, un retard de deux heures (selon Aerolineas c'est encore la grève des contrôleurs aériens, «ils ont bon dos» dixit Nico).
El Calafate est une jolie petite ville de chalets, assez touristique car c'est le point de départ de tous les circuits dans le Parc National des Glaciers. Après un tour dans les différentes agences d'excursions, nous prenons un peu de bon temps sur la terrasse d'un chalet avec une bière artisanale patagonienne pour accompagner une crêpe de dulce de leche et oreo.
De retour à notre hôtel, un drôle d'oiseau au long bec profite de l'arrosage automatique du jardin pour se régaler de vers de terre.
Le soir, au restaurant La Tablita, nous dégustons la célèbre parillada argentine (boeuf et agneau) ainsi qu'une glace artisanale au Calafate (variété de myrtille d'où la ville tient son nom), l'ensemble arrosé de vin Trapiche de la région de Mendoza. C'est de loin, pour le moment, notre meilleur repas du séjour.
Vendredi nous partons en croisière d'une journée sur le Lago Argentino (le plus grand d'Argentine), à la découverte des glaciers de la région.
Notre navigation commence dans la partie nord du Lac, par la découverte du glacier Upsala, que l'on peut seulement observer qu'à une distance d'une quinzaine de kilomètres, une rupture sur toute la largeur du glacier (3 kilomètres d'un coup quand même!), survenue il y a quelques années, ayant entraîné la formation d'une barrière de glace, bloquant la navigation.
En chemin, nous croisons plusieurs icebergs de formes diverses, qui dérivent sur le lac et que le capitaine évite méticuleusement. Notre croisière est digne du Titanic!
Tandis que notre embarcation s'approche ensuite du glacier Spegazzini, le plus haut du Parc National des Galciers, nous assistons à un véritable spectacle. Le vent se lève et trouble le paysage si paisible. A la stupéfaction générale, des blocs entiers de glace se détachent soudain et tombent avec fracas dans le lac, provoquant d'immenses vagues qui font tanguer le bateau. A bord, les passagers attendent dans le silence la suite des événements et accueillent les ruptures successives par des cris de surprise et des photos en rafale.
La navigation se termine par une approche du Perito Moreno, le plus célèbre des glaciers argentins, qui avance chaque jour de plus de 3 mètres. Nous contemplons ses pics ciselés et sa couleur bleu turquoise laiteux. Demain, nous aurons l'occasion de le voir de beaucoup plus près...
La journée du samedi commence, comme d'habitude, par une galère. Le bus à destination du Perito Moreno est retardé pour cause de touristes boulets victimes d'une panne d'oreiller.
Après une grosse heure de route, nous atteignons l'embarcadère qui nous fait traverser le Lago Argentino et longer la face sud du Glacier pour atteindre le point de départ de notre trekking.
Une courte marche nous mène au camp de base, où l'on nous chausse de crampons. Nous voilà fins prêts à affronter le glacier pendant près de deux heures.
Nous avançons en file indienne derrière le guide, avec autant de grâce que des manchots... Le décor est surréaliste. Sur le glacier d'un blanc laiteux on observe des failles aux reflets bleutés et quelques rivières souterraines.
En fin de trekking, nous avons le droit à un petit remontant: un petit whisky on the rocks, avec de la glace du glacier, s'il vous plaît! Même si on n'aime pas trop le whisky, ça ne se refuse pas!
Après un pique nique en face du Perito Moreno, il nous reste encore un peu de temps pour le découvrir à partir d'un réseau de passerelles et de balcons qui surplombent le glacier. Le glacier craque, grince (après tout il avance bien de 3m par jour!) et on assiste, ici aussi, à quelques effondrements spectaculaires.
Malgré un timing très serré, nous réussissons à prendre notre bus pour la route 40 à destination d'El Chalten, capitale patagonienne de la randonnée.
El Chalten et le Fitz Roy
Ushuaia et la Terre de Feu
Last day : Buenos Aires
THE END
Pour celles et ceux qui souhaiteraient voir l'ensemble des photos de notre voyage, cliquez sur le l'image ci-dessous.
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| Patagonie et Terre de feu |