Notre voyage de noces - la Patagonie
1ère etape : Paris - Buenos Aires
La Peninsule Valdes
Puerto Madryn et Punta Tombo
El Calafate et le Perito Moreno
El Chalten et le Fitz Roy
A El Chalten, place à la marche!
Nous attaquons avec la randonnée de la Laguna de Los Tres, un parcours d'environ 18 km pour 7h de marche. Le sentier longe le Rio Blanco puis s'enfonce dans une forêt de hêtres et offre un excellent point de vue sur le Glacier Piedras Blancas.
Lorsque nous quittons la forêt, le vent se fait plus fort et il tombe même quelques flocons de neige! Au début on trouve ça assez drôle, on se dit que c'est original, même romantique une randonnée sous la neige!
Toutefois, lorsque nous atteignons le pied de la montée finale, la météo ne va pas en s'arrangeant. Devant nous se dresse un sentier d'une heure, pentu et caillouteux, qu'il va nous falloir gravir sous la neige.
Dès le début de la montée, nous croisons une dame qui nous informe qu'au sommet, la visibilité est assez réduite mais que plusieurs groupes de randonneurs y sont toujours.
Au fur et à mesure que nous grimpons, nous croisons de plus en plus de gens qui descendent, jusqu'à croiser un guide qui nous indique que nous sommes les derniers et nous conseille de bien marquer notre chemin car la neige commence à couvrir le sentier, qui est, de surcroît, mal balisé. En repensant à tous les derniers films catastrophes que nous avons vu (Frozen, Canyon - certes pas les meilleurs...), on accélère!
En arrivant au sommet on voit... pas grand chose. La lagune est recouverte de neige, le Fitz Roy totalement dissimulé derrière les nuages et il neige toujours aussi fort. De peur de ne pas retrouver le chemin du retour, nous repartons aussitôt.
Après quelques petites glissades contrôlées, nous arrivons en bas, où il ne neige plus. Sur le chemin du retour, le soleil réapparaît même et nous permet de profiter d'une magnifique vue sur la Laguna Capri puis sur la ville d'El Chalten. Nous apercevons quelques condors, des pics de Magellan (sorte de pivert à tête rouge) et, au bout du chemin, des chevaux et des lamas blancs.
Maintenant que nous sommes de retour à El Chalten, le ciel est parfaitement dégagé et nous découvrons finalement le Fitz Roy qui surplombe la ville. C'était bien la peine de faire tout ce chemin!
Le soir, pour récupérer, nous goûtons à une spécialité patagonienne: le locro (ce n'est en fait que de la garbure mais servie en Argentine. Copieurs!!!).
Notre seconde journée à El Calafate est très ensoleillée. Au programme, une randonnée de 11km à destination de la Laguna Torre.
Après une courte marche, nous apercevons une cascade et poursuivons la montée jusqu'au Mirador de la Torre qui nous offre une jolie vue sur le Cerro Torre et le Fitz Roy (parfaitement découvert). Deux autres heures de marche nous conduisent jusqu'à la Laguna Torre, dans laquelle flottent quelques icebergs.
Malgré un vent assez fort et pas mal de randonneurs installés au sommet, nous profitons de ce joli cadre pour pique-niquer. Un rapace vient se joindre à nous pour l'occasion.
De retour à El Chalten, nous avons un peu de temps pour prendre un café en attendant le bus qui nous ramènera à El Calafte. C'est l'occasion de faire un peu de tri dans nos nombreuses photos.
Mardi, pas de lever aux aurores, car le programme de notre journée est plutôt light. Quoique... on n'est jamais sur de rien dans ce pays.
Après un peu de shopping-souvenirs, nous arrivons à nous motiver pour faire un saut à la lagune Nimez. 20 min pour y aller, 1 minute pour se rendre compte que c'était une erreur mais 50 pesos d'économisés. Pas l'ombre d'un flamant rose, mais plusieurs engins de chantier qui rénovent l'entrée du site. Avec tout ce brouhaha, ça n'a rien d'étonnant!
Midi - dans un excès de prudence (forts de nos expériences passées) on passe à l'agence Aeorlineas pour confirmer l'horaire de notre vol de 19h40 à destination d'Ushuaïa. Bien évidemment son horaire a été modifié. Il décollera à 19h. Nous repartons avec notre carte d'embarquement.
18h - nous sommes à l'aéroport et notre vol est annulé. Une fois de plus, la compagnie n'a pas jugé utile de nous prévenir.
Comme nous avons, malgré tout, de la chance dans notre malchance, nous sommes reportés sur le vol suivant de 21h, embarquement porte 5. Le vol de 21h, embarquement porte 4, décollera finalement à 22h.
Avec plusieurs vols annulés ou retardés, il n'y a plus de places assises... par terre. Pour brancher notre ordinateur, la seule prise que nous trouvons est placée... sous la lance à incendie (on a oublié de prendre la photo).
Nos conversations avec plusieurs autres voyageurs nous font penser qu'on doit sûrement avoir plus de chances de gagner le gros lot au loto que de voir son vol Aerolineas décoller à l'heure: une fille est restée bloquée 3 jours à l'aéroport de Buenos Aires en attendant une place sur un vol pour Ushuaïa!
Les retards des avions argentins n'ont rien d'étonnant à la lecture des conditions générales Aerolineas qui ne prévoient des indemnités qu'en cas de perte de bagages, et de préjudices corporels plus ou moins graves... En cas de retard, on n'a le droit à rien!
En résumé, un client d'Aerolineas satisfait... ça n'existe pas!
Ushuaia et la Terre de Feu
Last day : Buenos Aires
THE END
Pour celles et ceux qui souhaiteraient voir l'ensemble des photos de notre voyage, cliquez sur le l'image ci-dessous.
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