Notre voyage de noces - la Patagonie
1ère etape : Paris - Buenos Aires
La Peninsule Valdes
Puerto Madryn et Punta Tombo
El Calafate et le Perito Moreno
El Chalten et le Fitz Roy
Ushuaia et la Terre de Feu
Le grand ciel bleu que nous découvrons à notre réveil en cette première journée à Ushuaïa, nous décide à débuter cette dernière étape de notre voyage par le survol en avion du Canal Beagle.
L'aéro-club d'Ushuaïa (qui a pour emblème un manchot), nous propose un vol d'une heure en PA 28.
Ce vol ne sera ni annulé, ni retardé (ça nous change des vols réguliers!). Nous décollons piste 34 et montons doucement vers notre altitude de croisière de 6.000 pieds. A bord, ni hôtesses, ni services, ni masques à oxygène mais par contre une vue imprenable sur Ushuaïa, la Baie de Lapataia et la Canal Beagle, frontière naturelle entre le Chili et l'Argentine.
Nous apercevons, au loin, le Cap Horn, avant de survoler Puerto Williams (ville militaire chilienne, qui est en fait la ville la plus australe au monde), la «Isla Pinguinera» et l'Estancia Harberton, au dessus de laquelle nous faisons demi-tour.
Avant d'atterrir, nous passons au dessus du Phare des Éclaireurs.
A la pause déjeuner, nous ne manquons pas de goûter au King Crabe péché dans le Canal Beagle (un vrai délice!!), avant de partir pour une petite promenade digestive dans la Baie de Lapataia du Parc National de la Terre de Feu.
Nous courons presque dans les sentiers pour profiter au maximum du Parc dans les 2h30 que nous avons à notre disposition avant le dernier bus du soir.
De jolis paysages, des lagunes, des forêts et beaucoup d'animaux, qui ne sont aucunement effrayés par notre présence. Nous croisons des oies sauvages (qui se promènent en couple), de nombreux lièvres, des rapaces mais surtout un troupeau de «glouglous» (les fans de la Grande Traversée d'Astérix et Obélix comprendront l'origine de ce surnom). Ces drôles d'oiseaux qui font «glou-glou» sont en fait des ibis à face noire, dont nous avons déjà aperçu un exemplaire dans le jardin de notre hôtel à El Calafate.
Le dernier sentier nous conduit vers un cours d'eau où se dresse un barrage construit par des castors, lesquels se font bien discrets. Quelques minutes passent avant que nous ne remarquions la présence d'un couple d'aigles. L'un d'eux, posé sur la souche d'un arbre tient dans ses serres un castor. Cette malheureuse proie sera la seul castor que nous verrons aujourd'hui...
Jeudi, 9h30 - embarquement immédiat pour une croisière sur le Canal Beagle.
Première escale: une île, au nom évocateur «Isla de Los Lobos», sur laquelle des lions de mer cohabitent avec des cormorans impériaux.
Deuxième escale: une île peuplée de centaines de cormorans de Magellan (au cou noir) et Impériaux (au coup blanc), qui, lorsqu'ils nagent ressemblent à se méprendre aux manchots.
Troisième escale: le «Phare des Éclaireurs» (celui qui figure sur toutes les cartes postales d'Ushuaïa!).
Quatrième escale: la «Isla Pinguinera». Le catamaran s'approche de la rive nous permettant de voir de très près les centaines de manchots qui y ont élu domicile. En plus des Manchots de Magellan au bec noir que nous avons déjà rencontré à Punta Tombo, nous apercevons quelques Manchots Papou au bec orange.
Le croisière prend fin à l'Estancia Harberton, qui abrite la plus ancienne demeure de la Terre de Feu.
Sur le retour, en bus, nous passons devant une colonie active de castors (mais là encore, pas un seul en vue...), des «flag trees»(arbres couchés par le fort vent argentin) et le Lago Escondido.
Nous terminons la journée par un King Crabe (et oui encore!).
Pour notre dernière journée à Ushuaïa, nous décidons de prendre, à nouveau, de la hauteur et de nous rendre au pied du Glacier Martial, pour profiter une fois encore de la vue sur le Canal Beagle.
Un télésiège nous économise une première petite montée, mais nous ne pouvons échapper à la seconde (et ça grime sec!). Une fois de plus nous randonnons sous les flocons, et même sur la neige, puisqu'une bonne couche recouvre certaines parties du sentier. Nous nous enfonçons jusqu'aux chevilles... Au pied du glacier, beaucoup de neige et un petit voile nuageux vient ternir la vue panoramique sur le Canal.
A midi, c'est notre première Parillada Libre (grillades à volonté - parfaites en prévision du misérable sandwich qui nous sera servi dans le vol pour Buenos Aires). On en sort bien rassasiés.
Arrivés à l'aéroport, sur les quatre vols du soir, deux sont annulés. Mais pas le nôtre! Nous décollons même avec seulement 20 min de retard. Un bel exploit salué d'ailleurs ironiquement par les applaudissements d'un groupe de touristes polonais!
Last day : Buenos Aires
THE END
Pour celles et ceux qui souhaiteraient voir l'ensemble des photos de notre voyage, cliquez sur le l'image ci-dessous.
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Patagonie et Terre de feu |